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[Parole de sportif #3] Camille Pin, des courts de tennis à l’organisation d’événements sportifs !

Le Groupe Adéquat, acteur de la Tony Parker Adéquat Academy, accompagnera les académiciens jusqu’à l’obtention de leur premier job. Aussi, avec cette nouvelle rubrique « Parole de Sportif », retrouvez chaque mois l’interview d’un sportif de haut niveau qui nous confie son parcours, parfois escarpé, pour passer du sport au monde de l’entreprise.

Après 12 années sur le circuit WTA, dont 6 dans le top 100 (meilleur classement : 61ème), Camille Pin a rangé sa raquette en 2010. Même si elle ne foule plus les courts depuis, Camille Pin n’en est pas restée loin : consultante pour Canal+ et maintenant Eurosport, elle travaille également dans l’organisation de plusieurs Open de tennis partout en France.
Rencontre avec cette jeune femme dynamique, qui a plus d’une corde à sa raquette !

Camille, vous êtes passée du monde sportif au monde professionnel il y a peu, comment s’est passée la transition?
« J’ai arrêté le tennis en 2010, j’ai tout de suite été dans les médias, chez Canal+ et maintenant chez Eurosport, avec plateau TV et commentaires de match. J’ai aussi tout de suite enchaîné avec un master marketing international du sport à l’ESSEC pour travailler dans l’organisation et le management du sport. J’ai aussi passé mon diplôme d’entraineur, au cas où. Et je me suis lancée dans l’entraînement, à l’INSEP et avec la Fédération de Tennis. »

Lorsque vous êtes devenue joueuse professionnelle, vous n’aviez que le bac. C’était un choix de privilégier la carrière sportive ?
« J’ai eu mon bac à 16 ans et demi, j’avais un an d’avance. Je m’étais dit, je vais faire 2 ans de tennis et au pire je reprendrai les études. Je n’étais pas tête brûlée, je ne serais pas restée 5 ans sans rien avoir. Si ça n’avait pas marché, je ne serais pas restée entre deux, sans avoir vraiment de carrière ou sans étude. »

Comment avez-vous vécu le retour sur les bancs de l’école, 12 ans après ?
« Ça me plaisait de reprendre un côté académique, j’aimais bien étudier. Je n’ai pas eu de difficultés à refaire des études pour avoir un diplôme. Ce qui a été complexe, c’était de trouver quelque chose dans lequel j’étais douée. J’ai été obligée d’accepter pas mal de missions pour trouver ce qui me plaisait vraiment et ce dans quoi j’allais être performante. »

Et aujourd’hui, vous avez trouvé ce qui vous plaît ?
« Après 6-7 ans, je sais que la partie organisationnelle et événementielle me plaît. Le master que j’ai fait m’a permis de cibler mes compétences et celles que je n’ai pas, pour être bonne dans ce que j’allais faire. C’est ce qui m’a posé le plus de difficulté dans mes choix. Mais c’est aussi la somme d’expériences qui m’a amenée où j’en suis. »

En un mot, une qualité pour trouver un job pour un ancien sportif ?
« L’adaptabilité. Chaque sportif a l’habitude de se pencher sur ses compétences personnelles, et peut identifier dans quel secteur il est bon pour préparer une reconversion réussie et s’adapter au milieu qui lui correspond le plus. »

Si vous deviez faire rimer sport et job :

le point commun : « plaisir ! Pour être fort dans son sport, il faut prendre un certain plaisir. Et c’est pareil dans le travail ! Pour être compétent, il faut aimer ce que l’on fait. »
un obstacle : « dans un sport on est souvent cloisonné, cela peut être une douche froide au moment de découvrir un milieu différent. Il faut s’ouvrir et écouter ce qu’il se passe pour sortir du cocon de son sport initial. »

un modèle de reconversion qui vous inspire : « J’aime beaucoup ce que fait Thierry Ascione, qui a été joueur du Top 100, qui a eu une belle carrière tennistique, et déjà jeune il s’intéressait à d’autres choses. Pendant une carrière, c’est intéressant d’aller discuter avec des sponsors, voir comment fonctionne le monde extérieur et se diversifier. Cela permet d’aller beaucoup plus vite pour la reconversion. »

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